Au hasard d'une ballade urbaine dans un quartier de Lyon où je ne vais que très rarement (sauf pour mes rdv à la chambre des métiers par exemple), je suis tombée sur cette boutique japonaise:
J'ai rammené ces petits poissons bulles et du super papier origami. Je pense en faire un mobile agrémenté de petits poissons, crabes et autres étoiles en origami.
A propos du japon, il y a aussi ce bouquin dont je voulais vous parler depuis longtemps:
"Allo... la terre?Ici, Tokyo" de Nadège Fougeras (éd. Mettis)
Je l'ai dévoré en quelques heures dans le magasin, puis je me le suis quand même acheté. Moi qui rêve d'aller à Tokyo un jour, ça m'a encore plus titillé. C'est le récit "mailesque" de la vie d'une expatriée à Tokyo. Pendant la lecture, j'ai vraiment eu l'impression de vivre de l'intérieur ce dépaysement. C'est drôle, touchant et très tentant!
Surtout quand c'est Lyon et que c'est la fête des lumières!
A l'origine, la fête des lumières est une tradition religieuse en hommage à la vierge.
Aujourd'hui c'est surtout une fête laïque à laquelle tout le monde participe. C'est impressionnant de voir à quel point les lyonnais respectent la tradition. Tout le monde met des petits lumignons sur le rebord de ses fenêtres. C'est vraiment très chouette. L'atmosphère de la ville s'en trouve complètement modifiée. C'est absolument magnifique de se promener dans les rues le soir du 8 décembre. Et puis il y a aussi les grands son et lumières dont se parent les principaux monuments de la ville. Sublime!
La fête dure 4 jours et ce n'est pas de trop pour tout découvrir.
Ce matin je suis allée écouter le crieur public de la croix rousse. Je n'ai qu'un mot: bravo, bravo, bravo!!! Oh et puis un autre quand même: merci, merci, merci!!! J'ai vécu une heure fabuleuse de poésie, de rire et de tendresse mêlés. Un vrai bonheur. Un de ces moments qui rend profondément heureux, qui donne envie de tendre la main, de s'ouvrir aux autres et de changer les rapports humains.
Gérald Rigaud a fondé, en mai 2004, le "ministère des rapports humains" pour
faire entendre les messages de ses concitoyens sur la place publique.
Ce saltimbanque à l'allure juvénile dans son costume d'officier d'opérette, prône la convivialité et la solidarité. Après avoir parcouru la place dans son triporteur pour ameuter les foules, il vient s'installer derrière un pupitre de bois, pour y clamer déclarations d’amour, coups de gueules, avis politiques, poèmes et
autres annonces culturelles ou pratiques, qui lui ont été préalablement déposées dans des boîtes aux lettres, chez les commerçants du quartier. Tout est accepté, sans censure. Le crieur public s'est également
donné pour mission de faire remonter le taux de VARAHU (Valeur Ajoutée en RApports
HUmains), l’unité de mesure de convivialité du ministère. Et de l'humanité, il y en a à n'en pas douter dans ce moment d'échange et de partage.
Je suis arrivée un peu en retard et je n'ai donc pas assisté à tout le folklore d'introduction à la criée. Voici comment ce moment a été conté par un autre bloggueur:
"(...) Le crieur attaque toujours son cérémonial par l'hymne croix roussien
chanté par une mémé de la haut. Un hymne chaud, un peu patriotique et
terriblement humain. "la croix rousse c'est ma patrieee..." (à chanter avec un accent lyonnais magnifique) A la fin du chant, le crieur nous rejoint (pendant l'hymne il rameute
autour de la place avec son mégaphone!) et réexplique comme chaque
semaine le principe de son intervention dominicale. Il explique
la création du ministère des rapports humain, organisme créé pour
justement inciter à l'échange, la tolérance l'humanité et la
rencontre... Puis il nous prépare à l'ouverture de la criée en expliquant les 3 étapes: - le décompte: tous les gens présents font un décompte de 10 jusqu'à 0 -
à 0 le crieur se lance dans une improvisation percusive avec ses pieds
sur une plaque de métal posée au sol, à la fin de cette improvisation
percusive qui n'est pas sans rappeler les roulements de tambour du
garde champêtre (comme son costume du reste) le crieur se fige dans une
pose rayonnante, une fleur dans la bouche...là, la foule se rappelant
les artistes saltimbanque d'antan acclame le crieur et applaudi à tout
rompre. - Ensuite, vient le cérémonial que je préfère, bien que
redouté par certains: tous les spectateurs sont invités à saluer 3
personnes qu'ils ne connaissent pas autour d'eux (teneur en VARAHU
assurée): embrassades, accolades, bisous dans le cou, sur le front,
tout est permis.
Là, la criée démarre, le crieur s'installe sur
son pupitre en bois créé pour l'occasion et démarre la lecture des
messages laissés pendant la semaine (il les relève le samedi). Ce
jour là, il nous previent tout de suite que sa voix n'est pas au mieux,
il était malade toute la semaine, malgré cela, il démarre la criée
comme si de rien été avec sa fougue habituelle. voilà des extraits de
ce qu'il a lu ce jour là:
- "Wouf" (un dessin d'enfant, avec un ptit chien qui aboie) - des annonces de spectacles, de concert (contre le sida, pour les détenus, des messages toujours engagés dans la lutte sociale) - un superbe poème dont je ne me rappelle malheureusement plus les vers... - un texte d'un collectif de filles seules rendant hommage aux patrons du "café in" de la croix rousse -
un texte très dur et émouvant sur la violence, violence quotidienne, et
sur les moyens pacifiques pour y mettre fin (l'auteur citera le petit-fils de Gandhi), ce texte m'a bcp touché, j'espère qu'il sera dans le
recueil que le crieur va publier prochainement. - un très beau texte sur la tolérance - etc...
Chaque semaine les mots changent, mais le ton reste ouvertement humain (...)"
Voilà bien un titre que seuls les lyonnais peuvent interpréter!
Passons...
J'ai découvert par hasard qu'il existait encore des crieurs publics. Vous savez, comme dans "Debout les morts" de Fred Vargas (excellent policier, soit dit en passant). Ca se passe donc à X rousse (lire Croix Rousse, c'est un quartier de Lyon. Ahlalalala y connaissent rien ces parisiens!) et c'est le dimanche matin à 11h sur la place du métro. Vous ne pourrez pas le rater, car cette animation harangue les foules et il y a paraît-il jusqu'à 300 personnes rassemblées autour de ce personnage. En tout cas je trouve l'initiative formidable. D'utilité publique diront certains. Et oui, pourquoi pas! Je vais guetter ça et y aller dès demain!
Sinon, une autre info sur X rousse: le marché bio a lieu le samedi matin plutôt côté métro aussi. C'est là que j'y trouve un merveilleux pain aux olives fabriqué par le boulanger du moulin de l'Arche. C'est une véritable gourmandise!
Pour commencer ce week-end pluvieux, laissez moi vous présenter mes bottes de mimicracra préférées:
Je les adôôôôôôôôore!!! Et je suis très fière de cette trouvaille de chez "trois fois rien". Même si j'en connais qui ont un peu la honte quand je les mets... M'en fous d'abord! Sur la photo elles sont toute crottées de ma dernière ballade en forêt mais dès demain elles vont se nettoyer toutes seules dans les flaques d'eau du bitumelyonnais. Car ce week-end restera urbain. Au programme: déménagement d'une copine, salon "vivez-nature" (notre marjolaine à nous), dîner chez des amis et beaucoup beaucoup de travail de ponçage dans mon atelier.
Bon week-end à vous!
Flo Bo'M
Ps: ce week-end je suis interdite d'ordinateur. En même temps j'aurais pas tellement le temps d'écrire de longs romans. Alors à lundi!
Un lieu fort sympatique à découvrir pour les lyonnais: Le café-lecture les Voraces 2, rue Camille Jordan Lyon 1er
Le réseau des Café-Lecture en abrite 2 autres en France: un à Clermont (incontournable à ce qu'il paraît) et un à Nantes.
Et nous avons la chance d'en avoir un à LYON!!! Je l'ai découvert avec bonheur ce week-end. L'ambiance y est fort sympathique, vraiment "comme à la maison". On y joue au Go ou au tarot, on y lit des bd, on y débat en public ou on y discute tout simplement entres amis. J'ai particulièrement aimé l'ambiance "vintage" et récup' faite de chaises en Formica, de tissus grand-mère, de fauteuils détournés avec lecteurs CD incorporé... Tout fait de bric et de broc mais avec une atmosphère extra! Et puis le programme est particulièrement tentant:
A ne pas rater ce mercredi:
Mais comme je ne veux pas laisser les parisiens en rade non plus (hahah, vous êtes jaloux!?), voici quelque chose qui n'existe pas (du moins pas encore) du côté de chez nous: Le passe-Livre. Le principe est simple: passer des livres, mais le procédé est particulier: les déposer au hasard dans la ville. Ca me tente bien d'aller en libérer un quelque part... Un jour... Peut-être... A Paris? A lyon? Qui sait... Et bien sûr, je vous laisserai un indice d'ici peu...
EXPO. "La mondialisation fait miroiter un monde sans frontières, mais celles-ci sont pourtant de plus en plus nombreuses et marquées. On en compte 230 000 km sur le globe ! C'est sur ce paradoxe que se construit l'exposition présentée au Muséum d'histoire naturelle de Lyon.
Du mur de Berlin, aujourd'hui disparu, à celui bien réel entre Israêl et Palestine en passant par la Corée du Nord ou le Cachemire, le visiteur navigue dans huit espaces différents où se mêlent photos, textes, cartes, témoignages audio et vidéos.
Migrants et clandestins "Nous avons voulu montrer les différentes frontières qui régissent le monde sous un aspect politique et humain", explique Hervé Groscarré chargé du projet. Le visiteur accompagne ainsi des migrants qui risquent leur vie sur ces lignes de fracture, comme le jeune Kingsley, entre le Cameroun et la France. Sans oublier les clandestins de la frontière américano-mexicaine, la plus illégalement franchie dans le monde. Elle est devenue le symbole d'un nouveau rideau de fer entre le Nord et le Sud. " GUILLAUME CLEMENT
( article paru dans Paris du 28 oct. 2006 )
>>"Frontières", jusqu'au 4 février 2007 au Muséum d'histoire naturelle de Lyon, 28, oulevard des Belges, 69006 Lyon. Du mardi au dimanche, de 10 à 18 heures.
Merci Sof de m'avoir communiqué cette info!!!! Mais dis-moi, je t'attends pour y aller ou pas?!?!!... C'est fou que ce soit une parisienne qui m'informe des bons plans lyonnais!!! C'est vrai que j'ai une fâcheuse tendance à croire que tout se passe sur Paris. Et d'y monter assez fréquement pour les grandes expos et autres vernissages... Mais non, c'est faux. C'est sûr. C'est juste que je n'ai pas encore coupé le cordon avec ma ville natale... Et quelle ville!!!
Faut dire que j'y ai là-bas toutes mes attaches, tous mes repères, tous mes amis. Quand je pose le pied gare de Lyon, je me sens "chez moi". Mais tout cela est en train de changer. Y s'rait t'y pô l'temps, non!?!! Depuis que j'ai le projet d'ouvrir ma boîte ici, je vois de plus en plus les avantages de cette ville. Je m'y investie, je m'y sens une raison d'y être.
En ce qui concerne ma petite entreprise c'est un projet qui grandit, qui grandit, qui grandit, qui grandit, qui grandit... Mais j'aurais sûrement l'occasion de vous en reparler...
URGENT!!! URGENT!!! URGENT!!! URGENT!!! URGENT!!! ATTENTION MESDAMES ET MESSIEURS!!!
Si tu es lyonnais(-e) et que tu aimes chanter, inscris-toi vite ici:
Pendant ce temps, moi je serai à Marseille, à un festival de théâtre organisé par une jeune comédienne passionnée. On peut pas tout faire dans la vie!!!
Voilà une super adresse insolite comme je les aimes. J'y ai passé une soirée mémorable récemment pour l'anniversaire de ma bande de copines d'enfance (c'est le club des Dols et elles ont toutes les trois leur anniversaire en même temps). La chanteuse Minelle a enfourché son accordéon et nous a fait chanter toute la soirée... Par contre, difficile de manger en même temps. Même si c'est pourtant un resto (cuisine bistrot), les plats passent à une vitesse!!!
"Allez venez Milord...", "Mon amant de Saint-Jean", "La java bleue", "Tout va très bien, Madame la Marquise","Comme de ben entendu"...
Ecoutez ça:
Piaf - Milord (eh oui, maintenant que je sais comment sonoriser mes notes, ce serait dommage de s'en priver!)
Les commentaires récents