Ce soir nous sommes allés voir "Une vérité qui dérange", le film-documentaire d'Al Gore. Albert Gore, enchantée (je ne savais pas que c'était votre p'tit nom, Al). C'est le film d'une conférence sur le réchauffement climatique. C'est fou l'effet que ça m'a fait. A pleins de moments j'ai presque pleuré*. Bon d'accord, je suis émotive... Et bon public en général. Et puis c'est américain, et comme tout ce qui est américain on peut légitimement penser que c'est exagéré. Tout du moins grossièrement surfait. Mais je ne crois pas. Je suis certaine pense que la situation de notre bonne vieille planète est alarmante. On le vit au quotidien. Hier il faisait beau et chaud à Lyon. On était en tee-shirt, on prenait des cafés en terrasse. Aujourd'hui il fait un froid de canard. Et du jour au lendemain. J'ai même sorti mes gants. Bon d'accord... je suis frileuse. Mais tout de même, ça fait longtemps qu'on le dit: "Y'a pu d'saisons ma p'tite dame!" Et quand les saisons sont enfin là, elles sont tellement plus rudes qu'avant. Trop chaud l'été, trop froid l'hiver. Et là c'est pas qu'une histoire de thermomètre intérieur...
Quoi qu'il en soit, ce film est une mine d'information. Une bombe... Oups! Que dis-je... Faudrait pas oublier que ce sont des américains!
Bon mais laissez moi le temps de digérer tout ça (va falloir que je le télécharge revois une deuxième fois pour tout capter) et je posterai une note pour approfondir le sujet d'ici peu. Car l'écologie est un sujet qui me tiens à coeur.
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* oui je pleure de d'imaginer que dans 50 ans à peine nos enfants ne pourront pas avoir de petits enfants... Je pleure de voir les lacs asséchés en Afrique, les enfants du Darfour mourrir de soif, la banquise fondre et les ours polaires mourrir d'épuisement en parcourant des centaines de kilomètres pour trouver un bout de glace pour se poser.
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